DOSSIER : Fessenheim : la plus ancienne centrale nucléaire de France

Fessenheim : le conseil d'administration d'EDF valide la fermeture de la centrale nucléaire sous conditionLa centrale nucléaire de Fessenheim, mise en service en 1978. La centrale nucléaire de Fessenheim, mise en service en 1978. © Maxppp -

Le décret autorisant la fermeture de Fessenheim ne pourra pas être pris avant l'élection présidentielle. Le conseil d'administration d'EDF a bien validé la fermeture de la centrale nucléaire mais sous condition.
Nouveau rebondissement dans le feuilleton Fessenheim. Le conseil d'administration d'EDF a rejeté ce jeudi à Paris la demande de fermeture de la centrale nucléaire au plus vite. Cela aurait permis à la ministre de l'environnement Ségolène Royal de signer le décret qui valide d'abrogation d'autorisation d'exploitation avant l'élection présidentielle. Ce ne sera pas le cas.

Fermeture sous condition

Dans un contexte très tendu, le conseil d'administration d'EDF a adopté une autre motion. Elle donne mandat au patron du groupe, Jean-Bernard Lévy pour demander la fermeture de Fessenheim le moment venu. Ce report doit permettre à EDF de faire coïncider la fermeture de la centrale alsacienne avec la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche). Elle devrait intervenir en 2018, mais EDF reste ainsi paré à d'éventuels retards.
Ce jeudi soir la CGT criait pourtant victoire. 250 des 850 salariés de la centrale nucléaire avaient fait le déplacement à Paris pour manifester contre ce projet de fermeture. Des élus, comme le député haut-rhinois, Eric Straumann ou le maire de Fessenheim Claude Brender étaient également sur place. A Fessenheim, les salariés qui n'ont pas pu se rendre à Paris s'étaient mis en grève.
Ils estiment que ce report est une bonne nouvelle pour le site, "même s'ils restent mobilisés".
La centrale nucléaire de Fessenheim est la plus vieille de France, mise en service le 1er janvier 1978. Elle produit 2,4% de l'électricité française.

 

Fessenheim : le conseil d'administration d'EDF valide la fermeture de la centrale nucléaire sous conditionLa centrale nucléaire de Fessenheim, mise en service en 1978. La centrale nucléaire de Fessenheim, mise en service en 1978. © Maxppp -

Le décret autorisant la fermeture de Fessenheim ne pourra pas être pris avant l'élection présidentielle. Le conseil d'administration d'EDF a bien validé la fermeture de la centrale nucléaire mais sous condition.
Nouveau rebondissement dans le feuilleton Fessenheim. Le conseil d'administration d'EDF a rejeté ce jeudi à Paris la demande de fermeture de la centrale nucléaire au plus vite. Cela aurait permis à la ministre de l'environnement Ségolène Royal de signer le décret qui valide d'abrogation d'autorisation d'exploitation avant l'élection présidentielle. Ce ne sera pas le cas.

Fermeture sous condition

Dans un contexte très tendu, le conseil d'administration d'EDF a adopté une autre motion. Elle donne mandat au patron du groupe, Jean-Bernard Lévy pour demander la fermeture de Fessenheim le moment venu. Ce report doit permettre à EDF de faire coïncider la fermeture de la centrale alsacienne avec la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche). Elle devrait intervenir en 2018, mais EDF reste ainsi paré à d'éventuels retards.
Ce jeudi soir la CGT criait pourtant victoire. 250 des 850 salariés de la centrale nucléaire avaient fait le déplacement à Paris pour manifester contre ce projet de fermeture. Des élus, comme le député haut-rhinois, Eric Straumann ou le maire de Fessenheim Claude Brender étaient également sur place. A Fessenheim, les salariés qui n'ont pas pu se rendre à Paris s'étaient mis en grève.
Ils estiment que ce report est une bonne nouvelle pour le site, "même s'ils restent mobilisés".
La centrale nucléaire de Fessenheim est la plus vieille de France, mise en service le 1er janvier 1978. Elle produit 2,4% de l'électricité française.

 

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